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La collégiale Saint Pierre

Monument le plus emblèmatique de la belle Aire, l'édifice, classé monument historique en 1862, est visible de très loin grâce à sa tour de 62 mètres de haut. 

 

Succèdant à une église romane consacrée en 1166 par l'évêque de Thérouanne, ce joyau construit durant le XVIème siècle, a subi de nombreux dommages durant les guerres.

 

En devenant, en 1792, le temple de l'être suprême, la collégiale échappe à la vente de tous les biens ecclésiastiques du quartier pendant la période révolutionnaire. La statue de Notre Dame Panetière, dont le culte date de 1213, a même échappé à la destruction en étant cachée de nombreuses années dans un four de boulangerie.

C'est pourtant pendant cette période de troubles que l'édifice religieux fût doté de   l'orgue de l'abbaye de Clairmarais.

 

Autre merveille, la fresque de Saint Jacques, sur le mur d'une chapelle, constitue une véritable bande dessinée historique.

 

Véritable maître d'oeuvre de la rénovation, Monseigneur Scott s'y attela de 1832 à 1868.

 

Alors que les combats de mai 1940 ( s'étant pourtant essentiellement déroulés dans le quartier Saint Pierre) ne firent que des dégâts insignifiants, c'est un bombardement allié qui causa de gros dommages, notamment longtemps visibles à "l'arrière", côté Est.

 

Pourquoi "collégiale" et non "cathédrale", malgré ses dimensions ?

Parce qu'elle était possession d'un "collège" de chanoines, ou chapitre, longtemps indépendant de l'administration de la ville et possédant, entre autres, la majeure partie du quartier.

 

Plus d'informations : 

Spectacle en 2013 : Soeur Béatrice

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